La fin du périple

Nous quittons la Barre-de-Monts et pédalons dans des dunes ombragées. Peu à peu les campings se font de plus en plus nombreux et les touristes en vélo aussi. Nous arrivons à Saint Jean de Monts, où le bord de mer est très organisé : la plage, la promenade piéton, la piste cyclable, les parkings, la route et les immeubles: pas très original, mais efficace. Nous ratons probablement un panneau, et nous  longeons sur plusieurs km une interminable zone de fête foraine plutôt bruyante. Heureusement, nous retrouvons la quiétude de la vélodyssée, et l’ arrivée sur St Gilles Croix de Vie par la corniche de Sion est agréable.

La ville est sympa et animée.

Le lendemain, direction les Sables d’ Olonne. Départ sous la brume, puis petite pluie fine, puis averses sérieuses qui nous accompagnent jusqu’à l’arrivée. Nous ne profitons pas beaucoup du paysage qui est pourtant superbe, avec des canaux, des marais... Nous arrivons trempés à l’ hôtel où l’ accueil cordial nous réchauffe. La  ville est un mélange de maisons anciennes et d’immeubles neufs. Le quartier de l’ile pelotte a été décoré par une artiste avec des coquillages , et le résultat est très réussi.

Le beau temps revenu, nous partons pour la Tranche sur mer. 

La piste traverse des marais, des zones agricoles, des forêts de pins.

Après avoir été une des premières stations balnéaires à la mode, fréquentée par le bourgeoisie parisienne, la ville est devenue plus populaire avec le développement du chemin de fer. Les Bourgeois sont partis à Deauville et à la Beaule. La Tranche est fréquentée par des familles.

28 juillet dernière étape pour la Rochelle. 

Cette étape était très facile, heureusement car c’ était la plus longue de notre expédition, avec 77km. Succession de polders, de canaux, de parties sèches du marais poitevin.... Très peu de dénivelé. Un peu de vent . L’ arrivée sur la Rochelle est verdoyante.

Nous restons un jour à la Rochelle pour faire un peu de tourisme et visiter les trois tours rescapées des guerres. Tout le monde connait le siège de la Rochelle par Richelieu, mais ce n’ est qu’ un siège parmi d’autres. C’ est une ville dynamique, en pleine transformation, où il fait bon être cycliste ou piéton.

Demain , départ en train pour Vannes.

Nous avons parcouru 320 km le long de l’ océan. En rajoutant les 704km de la Loire à vélo, nous passons le cap des 1000 km. C’ était notre premier grand parcours à vélo, et il y en aura d’ autres...